Plus de dix ans après la mise en circulation du Vélib à Paris, et alors que nombre de communes voisines ont déjà franchi le pas, Vitry est toujours à la traine et tarde à offrir le Vélib à ses habitant.e.s, malgré, un besoin évident d’accroître les modes de circulations douces, les pétitions et les demandes de plus en plus pressantes des Vitriot.e.s.
L’arrivée du Vélib à Vitry serait en effet un formidable vecteur de mobilité et de désenclavement de notre ville, territoire le plus étendu du Val de Marne, notamment pour effectuer de courts trajets, se rendre au RER C, en particulier, sur les zones insuffisamment desservies par les transports en commun. Et demain lorsque nous aurons 2 stations de métro et le tramway, notre ville et nos vies connaitront des transformations importantes qui encourageront l’usage du vélo. Il faut donc s’y préparer en développant les pistes cyclables et garages à vélos.
La voirie à Vitry subie actuellement d’importants aménagements, qui devraient être l’occasion de promouvoir les pistes cyclables sur notre territoire, corollaire nécessaire à l’arrivée du Vélib.
En outre, alors que les pics de pollution de l’air explosent régulièrement, ce mode de circulation douce est une véritable alternative à l’usage de modes de circulation plus polluant. Cela relève d’une question de santé publique, si l’on s’en tient à l’impact sanitaire de la pollution de l’air.
Il est donc largement temps de sortir des effets d’annonces, de faire preuve d’un minimum de volonté politique et d’investir réellement dans ce nouveau service public de la mobilité. D’autant que la Métropole du Grand Paris s’engage à participer au financement.
L’investissement que représente le passage au Vélib est peu significatif si l’on doit le comparer à d’autres postes d’investissement de la Ville, tels que celui de la collecte pneumatique, pour n’en citer qu’un.
Non, il n’est pas d’excuse qui tienne quand il s’agit de passer au vélib et de favoriser l’usage du vélo !
Aminata Niakate
Conseillère Municipale EELV